Kasih Bunda France

Concert jazz et solidarité du 19/11 à Gières

Six Ring Circus à Gières

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Ce concert « Jazz et Solidarité » était organisé par l’association humanitaire Kasih Bunda France en partenariat avec le Jazz-Club de Grenoble.

En première partie des deux concerts un nouveau style de jazz s’est imposé à nos oreilles avec cinq talentueux musiciens composant le « Six Ring Circus » (notamment le pianiste Elie Dufour) qui ont joué des morceaux endiablés et bien stucturés mêlant à un rock hard un zeste de jazz, à l’exception d’une touchante mélodie dédiée aux victimes de Katmandou, aux accents de musique indienne.

Par sa technique fougueuse et riche, ce groupe lyonnais nous a fait découvrir un nouveau style de jazz « hybride » disent-ils. Tout un programme ! Découvrez-le !

Jean-Noël Aubouy-Sénac & photos Jean-Pierre Rosito

(Célia Forestier: voix ; Baptiste Ferrandis: guitare ; Elie Dufour: piano ; Alex Phalippon: basse ; Elvire Jouve: batterie)

En deuxième partie, le trio d’ Etienne Déconfin au piano associé à Géraud Portal à la contrebasse et à Antoine Paganotti à la batterie.

Nous avons déjà entendu plusieurs fois le pianiste et le contrebassiste à Grenoble.

Ils ont déjà publié de nombreux albums, en duo, trio (« Release » avec le batteur américain Kush Abadey, vu la semaine passée à Annecy avec Gilad Hekselman), quartet et même nonet (« Les Permutants ») expérience particulière où les musiciens jouent en double, deux contrebasses, deux batteries !…

Ce soir le batteur Kush Abadey est remplacé par Antoine Paganotti membre du groupe jazz-rock Magma. Tous ont été et restent très influencés par John Coltrane et Mc Coy Tyner.

Ils nous offrent une majorité de nouvelles compositions de Déconfin. Les enchaînements sont réfléchis avec alternance de doux/rapides. Mirabelle nous a frappés : « L’inspiration vient de partout » commente Déconfin, Mirabelle est le nom de son chien…

Malgré une sono trop souvent saturée qui a affaibli notre perception, la plupart des morceaux étaient d’une facture classique, beaux solos de chaque instrument, improvisations en 4/4, ils dégageaient beaucoup de joie.

Déconfin de conclure : « On veut soutenir le spectacle vivant, que la musique élève les esprits, réchauffe le cœur, c’est un partage ».

Claudie Senac & photos Jean-Pierre Rosito