Mercredi 11 Août, dans l’après-midi avant notre retour en France, nous avions rendez-vous avec les Petites Sœurs de l’Evangile dans le quartier défavorisé d’Ambodirano.
En l’absence de Soeur Giovanna (en Italie dans sa famille) responsable de la partie éducation, nous avons été reçus par Soeur Catherine, responsable de la partie dispensaire et Soeur Elisabeth, responsable de l’atelier broderie. Nous visitons les locaux ainsi que la cantine et l’établissement scolaire ou des adolescents révisent très sérieusement. Nous les dérangeons quelques instants pour prendre une photo souvenir.
La cantine accueille 250 enfants à midi ; bien souvent ce repas est l’unique de la journée pour eux. Nos petits filleuls et quelques mamans nous attendent assis dans une salle et semblent très impressionnés. Nous ne pouvons parler avec eux mais nous échangeons quelques propos grâce à la traduction de Soeur Catherine. L’un d’entre eux vient d’avoir le bac et est inscrit pour suivre des études d’électro technique ; 2 autres ont réussi le brevet. Nous les félicitons. La population du quartier est à peu près de 12 000 personnes dont 75% ont moins de 18 ans. Ce quartier est l’un des plus pauvres, construit sur une ancienne zone marécageuse, certes asséchée mais toujours insalubre.
Le dispensaire est devenu un centre médical avec la présence d’un médecin plusieurs fois par semaine et d’une infirmière sage-femme. La plupart des consultations sont pour des maladies dues au manque d’hygiène, mais aussi les maladies respiratoires, les dermatoses, le paludisme et la tuberculose. En lien avec le dispensaire, un Centre de Récupération Nutritionnel permet d’apporter un repas par jour à une cinquantaine d’enfants qui souffrent de malnutrition sévère. Soeur Catherine nous avoue « je suis malgache, mais quand je suis arrivée ici, je pleurais tous les jours, ne sachant par où commencer ma tâche ». Sœur Elisabeth nous a fait visiter l’atelier broderie où quelques dames travaillaient. Nous avons acheté quelques articles que vous pourrez retrouver sur notre stand artisanat lors de nos manifestations.
Je pense que vous avez compris à quel point il est important d’aider ces Sœurs à donner une chance à ces enfants. Merci de nous aider à trouver d’autres parrains.